Les chroniques

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Les chroniques

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Seizon - Life

Nobuyuki Fukumoto et Kaiji Kawaguchi

Takeda n'a plus que six mois à vivre avant que le cancer ne le ronge... Pour s'épargner une lente agonie, il décide de se suicider... Mais juste au moment où il s'apprête à se pendre, le téléphone sonne : la police a retrouvé le corps de sa fille unique, disparue il y a plus de quatorze ans. Au Japon, la prescription pour un meurtre est fixée à quinze ans, il reste à peine six mois à Takeda pour retrouver et faire condamner l'assassin de sa fille.

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TERUKAN BOYS

 

Alliant légèreté et suspense, ce one-shot seinen ne vous laissera pas indifférent.

 

Le passage à l'âge adulte est une étape délicate où garder sa part d'enfant résulte d'un véritable jeu d'équilibre et d'un dosage dont il faut apprendre la maîtrise.

Cette évolution peut prendre du temps et il ne faut surtout pas tirer un trait sur nos passions durant cette période d'insouciance et finalement perdre la flamme.

 

Nous voici plongés dans l'histoire de trois amis d'enfance qui avaient formé au lycée un groupe de rock, les Terukan Boys.

Ces trois trentenaires ont chacun tracé leur voie mais n'ont pas coupé les ponts et se réunissent régulièrement pour de petites beuveries.

Un soir, ils tombent par hasard sur un magazine mettant en avant le projet IT (technologies de l’information) novateur d'un de leur ancien camarade de classe, Hamada.

Le lendemain, ce fameux Hamada appelle en panique Ryôhei, un des trois amis, lui annonçant qu'on veut sa peau.

Comment ces trois compères vont-ils pouvoir lui venir en aide ?

 

Cette histoire véritablement touchante traite de nombreux sujets comme le passage à l'âge adulte, la prise de conscience afin de se reprendre en main, l'exploitation de jeunes salariés au travail mais également la confiance en soi et la motivation pour arriver à ses objectifs.

Des sujets forts parcourus avec ingéniosité par un certain Yû Nakahara, dont on ne sait pas grand-chose si ce n'est que son pseudonyme provient d'un duo d'artistes.

Les traits vous seront probablement familiers à ceux d’un certain Urasawa qu’ils auraient assisté…

 

L’équipe a énormément apprécié ce petit voyage de 190 pages avec ce scénario si bien ficelé et ses personnages attachants.

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DANS MON VILLAGE ON MANGEAIT DES CHATS

P.PELAEZ – F.J.PORCEL RODRIGUEZ EDITIONS GRAND ANGLE

Certains sont marqués, dès le plus jeune âge, et leur vie ne sera pas un long fleuve tranquille, bien au contraire. C'est le cas de Jacques, jeune adolescent en mal de repères entre un père chauffeur routier, alcoolique et violent à son retour de tournée,  et sa mère aux mœurs plus que légères qui arrondit ses fins mois et tue son ennui par quelques passes.

Le seul rayon de soleil de Jacques, c'est Lily, sa petite sœur.

Dans cette petite bourgade du Sud-Ouest du début des années 70, un homme fort en gueule, Maire et boucher du village, fait fortune avec sa spécialité, son pâté recette à l'ancienne.

Vous l'aurez compris avec le titre de cet album, l’ingrédient principal de cette succulente recette, c'est du chat.

Jacques aura le malheur de découvrir le secret de Charon le boucher. A partir de cet instant la spirale infernale est enclenchée qui amènera Jacques à passer plusieurs années dans un centre d'éducation surveillée. C'est l'apprentissage de la délinquance, sa reconnaissance de chef de bande puis le grand banditisme, la suite logique de son parcours.

Philippe Pelaez nous offre une histoire digne des plus grands romans noirs du genre. Dès les premières pages on comprend que le parcours de Jacques sera semé d’embûches et qu'il n'y aura pas de  rédemption possible. Malgré une intelligence au-dessus de la moyenne, il est un enfant du caniveau et ses rêves d’ascension dans le milieu de la nuit toulousaine causeront sa perte.

Le dessin très charbonneux de F.J.Porcel renforce la noirceur de l'histoire et nous immerge dans ces années 70, le tout servi par des dialogues taillés à la serpe, dignes des meilleures répliques du Maître en la matière, M. Michel Audiard.

Je ne peux m’empêcher d'en partager une avec vous, il s'agit de la description de Charon le boucher.

Ceux qui ne l'aimaient pas l’appelaient « Charon la Charogne »

Et ceux qui l'aimaient bien l’appelaient aussi « Charon la Charogne »

C'est vous dire s'il était aimé.

Tout est dit.

Fabrice

 

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